Prix de la Chancellerie 2019

Photo de groupe finale de la cérémonie de remise des Prix de la Chancellerie 2019, dans le Grand Amphithéâtre en Sorbonne.

Mardi 3 décembre, la Chancellerie des universités de Paris a remis en Sorbonne ses Prix à plus de 50 lauréats incarnant le meilleur de la jeune recherche internationale. C’est plus d’un demi-million d’euros qui est ainsi versé pour soutenir les sciences. Découvrez les lauréats et leurs travaux.

Les prix de la Chancellerie

Les masses, réalisées par Jean-Baptiste Claude Odiot, orfèvre de l’empereur Napoléon 1er et toujours utilisées lors de la cérémonie des Prix de la chancellerie.

Les masses, réalisées par Jean-Baptiste Claude Odiot, orfèvre de l’empereur Napoléon 1er et toujours utilisées lors de la cérémonie.

Chaque année depuis 30 ans, la Chancellerie des universités de Paris remet à de jeunes docteurs de toutes nationalités, issus des 15 universités et de 6 grands établissements d’enseignement supérieur d’Île-de-France, des prix récompensant l’excellence de leur recherche, dans des champs disciplinaires aussi variés que le droit, les sciences politiques, la médecine, la pharmacie, les sciences économiques et la gestion, les lettres et les sciences.

Les prix de la Chancellerie des universités de Paris honorent donc, comme l’explique Gilles Pécout, recteur de la région académique Île-de-France, recteur de l’académie de Paris, chancelier des universités, des lauréats qui, « animés par une même curiosité pour le savoir et sa transmission » cherchent à « comprendre et expliquer le monde d’hier et d’aujourd’hui, le parcourir en profondeur de l’infiniment grand à l’infiniment petit, explorer dans toute sa richesse la diversité des langues, des cultures et des civilisations », dans la continuité des valeurs humanistes qui ont présidé à la création de l’ancienne université de Paris, au XIIIe  siècle et qui transparaissent aujourd’hui encore dans sa célèbre devise : « hic et ubique terrarum » – ici et partout sur la Terre.

Au-delà de leurs récipiendaires, ces prix viennent aussi récompenser des équipes de recherche, des laboratoires d’accueil, des professeurs directeurs de thèse, des universités et des grandes écoles, dont l’excellence et le prestige assurent le renom de notre enseignement supérieur à l’international.

La Chancellerie des universités de Paris tient ici à remercier celles et ceux sans qui ces prix n’existeraient pas. En effet, sans la volonté et la générosité de personnalités ou d’anonymes qui ont choisi d’investir dans l’excellence de la recherche universitaire et la formation de jeunes générations, sans leurs dons et legs, aucun de ces prix n’aurait pu être institué. En hommage à ces philanthropes et à leur détermination à soutenir la recherche, la création, la transmission des savoirs et l’excellence qui font, depuis plus de 800 ans, la renommée internationale de la Sorbonne et des universités parisiennes, la Chancellerie organise un cycle de manifestations sur le thème « Patrimoine, philanthropie et mécénat du 19e au 21e siècle ». Au cœur de cet ensemble d’événements, une exposition exceptionnelle consacrée à une figure emblématique de la philanthropie, la marquise Marie-Louise Arconati Visconti (1840-1923) dont la passion sans cesse réaffirmée pour les sciences et les lettres, ainsi que sa rencontre avec le recteur Louis Liard la déterminèrent à effectuer plusieurs dons importants à l’Université de Paris à partir de 1907, puis à en faire sa légataire universelle, à sa mort en 1923. Intitulée « Marquise Arconati Visconti, femme libre et mécène d’exception » l’exposition débute au Musée des Arts décoratifs le 13 décembre 2019.

L’édition 2019

Pour cette édition, ce sont 53 prix de thèse d’un montant unitaire allant de 10 000 € à 1000 €, 2 prix Pierre et Yvette Roudy pour la pratique du théâtre au lycée, d’un montant de 1 000 € chacun et 1 prix Henri Hertz qui ont été décernés mardi 3 décembre lors d’une cérémonie orchestrée par Mathieu Vidard dans le Grand Amphithéâtre en Sorbonne.

Âgés de 25 à 38 ans, les lauréats sont originaires de France, bien sûr, mais aussi de d’Allemagne, de Bulgarie, du Canada, de Grande-Bretagne, d’Italie et du Pérou. Une diversité qui montre la vigueur, la force d’attractivité et le rayonnement de nos centres de recherche qui ont vocation, plus que jamais, à être ouverts sur le monde.

Au fil des ans, ces lauréats constituent une collectivité de chercheuses et de chercheurs sans cesse renouvelée, qui continue à défricher de nouveaux domaines de la connaissance et qui œuvre à sa diffusion.

Retrouvez dans le document ci-dessous chaque lauréat et lauréate, ainsi que la teneur des travaux pour lesquels ils sont récompensés :

Retour en images

De gauche à droite, Moindhoim Ali, bachelier 2019 du lycée Colbert en option théâtre au Lycée Jules Siegfried (Paris), Yvette Roudy, Sandra Bouarouk, bachelière 2019 du lycée Kastler / Nouvelle chance (Cergy-Pontoise) et le recteur Gilles Pécout lors de la remise du prix Pierre et Yvette Roudy 2019 en Sorbonne.

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