Récemment réuni en Sorbonne, le jury du prix Hertz – l’un des prix littéraires décernés par la Chancellerie des universités de Paris – a distingué pour l’année 2015 le travail de thèse d’Alexandre de Vitry : « L’individu et la cité dans l’œuvre en prose de Charles Péguy ».

Le prix Hertz

Issu d’une donation faite par l’épouse de M. Hertz, ce prix vise à récompenser une œuvre ou thèse propre à faire connaître ou comprendre les préoccupations éthiques et civiques de cet homme de conviction. Henri Hertz, poète, écrivain et journaliste, mit en effet sa plume sarcastique et son esprit ouvert et généreux au service des faibles et des opprimés. Faisant face à l’autoritarisme et à toutes les formes d’exclusion, son œuvre s’étend de la fin du 19e siècle à la première moitié du 20e siècle.

L’édition 2015

Cette année, le jury, présidé par François Weil, recteur de l’académie, chancelier des universités de Paris, et composé de Béatrice Didier, professeur émérite à l’École normale supérieure, Élisabeth de Fontenay, philosophe et essayiste, Dominique Schnapper, ancien membre du Conseil Constitutionnel, Perrine Simon-Nahum, directrice de recherche au CNRS, ainsi que d’Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, a décidé de récompenser Alexandre de Vitry pour sa thèse présentée à l’Université Paris-Sorbonne : « L’individu et la cité dans l’œuvre en prose de Charles Péguy ». Le montant du prix s’élève à 1 500 €.