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Prix de la Chancellerie 2016
Estelle Fragu, Lola Isidro, Lukas Rass-Masson, Yue Tony Yu, Jihan Safar… Ces noms ne vous disent peut-être rien et pourtant ils sont l’avenir de la recherche francilienne. Eux et tous les autres lauréats des 59 prix de la Chancellerie 2015, récompensés en Sorbonne le 1er décembre dernier. Une cérémonie en l’honneur de l’esprit scientifique, de la liberté de pensée et de la persévérance dont ont fait preuve tous ces chercheurs.
Soutenir l’excellence universitaire
Chaque année depuis 1987, la Chancellerie des universités de Paris remet à de jeunes docteurs de toutes nationalités, issus des 17 universités et de 6 grands établissements d’enseignement supérieur d’Île-de-France, des prix récompensant l’excellence de leur recherche, dans des champs disciplinaires aussi variés que le droit, la médecine, la pharmacie, les sciences économiques et la gestion, les lettres et les sciences.
La désignation des lauréats s’effectue en deux temps. Proposées par les conseils scientifiques des universités, les candidatures sont ensuite soumises à 26 jurys, spécialisés par discipline et par prix, chaque prix reposant sur un ou plusieurs legs faits, pour la plupart, à l’Université de Paris par de généreux donateurs. Une centaine d’enseignants chercheurs désignés par leur université ou par leur établissement ainsi que des membres de l’Institut de France ou des représentants des grands corps de l’État composent les jurys.
Les prix de la chancellerie des universités de Paris honorent donc, comme l’explique Gilles Pécout, recteur de la région académique Île-de-France, recteur de l’académie de Paris, chancelier des universités, « des chercheurs qui sont parvenus, dans leurs travaux respectifs, au terme d’une aventure intellectuelle ambitieuse de plusieurs années, à explorer de nouveaux chemins ou à éclairer d’un jour nouveau des pans entiers de la connaissance. »
Au-delà de leurs récipiendaires, ces prix viennent aussi récompenser des équipes de recherche, des laboratoires d’accueil, des professeurs directeurs de thèse, des universités et des grandes écoles, dont l’excellence et le prestige assurent le renom de notre enseignement supérieur à l’international. Ils sont ainsi, des mots même de Gilles Pécout, «la reconnaissance d’une excellence collective […] car la recherche ne pourrait exister sans l’échange, le dialogue entre pairs, la confrontation des réflexions et des expériences, qui seule fait progresser les sciences. ».
«Votre engagement témoigne de ce que la recherche, aventure personnelle et collective, est toujours courageuse». #PrixChancellerie pic.twitter.com/dYkutvEmC3
— SorbonneChancellerie (@SorbonneFr) 1 décembre 2016
Pour cette 29e édition, 48 prix solennels d’un montant unitaire de 10 000 €, 6 prix de thèse d’un montant unitaire de 2 000 € et 5 prix honorifiques en droit, économie et gestion ont ainsi été décernés. Et pour la troisième année consécutive, 2 prix Pierre et Yvette Roudy, d’un montant de 1 000 € chacun, ont été remis à deux bacheliers ayant présenté l’option théâtre au baccalauréat.
Les prix Pierre et Yvette Roudy
Ces prix, fondés par Madame Yvette Roudy, rendent hommage au travail de son mari, Pierre Roudy, romancier, dramaturge, essayiste, agrégé d’anglais, directeur de l’École de théâtre de la rue Blanche (l’actuelle ENSATT, décentralisée à Lyon), inspecteur général de l’Éducation nationale et initiateur de la création de l’option théâtre au baccalauréat. Nour Derme, du lycée Lamartine, et Didier Caramalho, du lycée Molière, sont les lauréats des prix Pierre et Yvette Roudy cette année. Nour Derme a présenté un extrait de La nuit juste avant les forêts de Bernard Marie Koltès, une pièce qui lui tient à cœur et qu’elle décrit comme « un feu d’artifice, une course, un souffle qui résume l’histoire d’une vie ». Didier Caramalho est quant à lui récompensé pour son travail sur une œuvre écrite par ses camarades et lui-même, aidés de leurs professeurs : Le Cabaret des utopies. Bravo à eux !
Le meilleur de la recherche francilienne
« Chats de Schrödinger d’un atome de Rydberg pour la métrologie quantique. », « Symphonia globulifera : extraction, études métabolomiques et hémisynthèse d’analogues de la guttiférone A à visée antiparasitaire. », « Réactions chimiques et mélanges locaux induits par ultrasons : vers une chimiothérapie ciblée.», « L’intérêt protégé en droit de la responsabilité civile.», « Econométrie structurelle de la théorie des jeux. », « La cité du rire. Le politique et la dérision à Athènes à l’époque classique. »… voici quelques-unes des thèses récompensées par les prix de la Chancellerie. Vous pouvez retrouver l’intégralité des sujets, un résumé du contenu des thèses et les noms des lauréats dans le livret numérisé ci-dessous.
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#PrixChancellerie Ils sont l’avenir de la recherche francilienne ! Un #RT pour les féliciter ! pic.twitter.com/X9R4b4XMKH
— SorbonneChancellerie (@SorbonneFr) 1 décembre 2016