Lu | Ma | Me | Je | Ve | Sa | Di |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | |
7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 |
14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 |
21 | 22 | 23 | 24 | 25 | 26 | 27 |
28 | 29 | 30 | 31 |
Le prix Hertz récompense Sarah Fainberg
Récemment réuni en Sorbonne, le jury du prix Hertz – l’un des prix littéraires décernés par la Chancellerie des universités de Paris – a distingué pour l’année 2014 l’ouvrage de Sarah Fainberg, « Les discriminés », paru aux Editions Fayard.
Le prix Hertz
Issu d’une donation faite par l’épouse d’Henri Hertz, poète, écrivain et journaliste qui mit sa plume sarcastique et son esprit ouvert, généreux et libéral au service des faibles et des opprimés, contre l’autoritarisme et toutes les formes d’exclusion de la fin du 19e et de la première moitié du 20e siècles, ce prix vise à récompenser la meilleure œuvre ou thèse propre à faire connaître ou comprendre les préoccupations éthiques et civiques du courant et du milieu auxquels appartenait cet homme de conviction.
L’édition 2014
Cette année, le jury, qui se compose de Monsieur François Weil, recteur de l’académie, chancelier des universités de Paris, de Mesdames Béatrice Didier, professeur émérite à l’École normale supérieure, Élisabeth de Fontenay, philosophe et essayiste, Dominique Schnapper, ancien membre du Conseil Constitutionnel, Perrine Simon-Nahum, directrice de recherche au CNRS et de Monsieur Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, a décidé de récompenser le travail de Sarah Fainberg : « Les discriminés. L’antisémitisme soviétique après Staline. »
L’ouvrage, fruit d’un travail de thèse en science politique, fait en effet état avec rigueur d’un cas de discrimination parmi celles qu’Henri Hertz a combattues tout au long de sa vie ; il présente un récit historique richement illustré d’exemples de discriminations subies par les juifs en Union soviétique depuis Staline. Pour cet important et sérieux travail, Sarah Fainberg remporte donc le prix Hertz 2014, dont le montant est fixé à 1500 euros.
Lors de sa délibération, le jury a également apprécié les qualités de l’ouvrage de Jean-Luc Moreau : « Pierre Herbart : l’orgueil du dépouillement », biographie d’un homme au parcours injustement méconnu. Le livre de Pierre Jourde « La première pierre » a quant à lui été remarqué pour sa dimension littéraire.