La Sorbonne, du théâtre universitaire aux études théâtrales : exposition, journée d’étude et autres formes

Affiche de l'exposition « La Sorbonne, du théâtre universitaire aux études théâtrales » organisée par le service des Archives du Rectorat et de la Chancellerie des universités de Paris, en partenariat avec l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 au centre culturel du Crous de Paris, du 6 au 24 juin 2019.Le Rectorat et la Chancellerie des universités de Paris, en partenariat avec l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et le Crous de Paris ont organisé, du 6 au 24 juin 2019, un ensemble d’événements consacrés au théâtre universitaire, structurés autour d’une exposition sur le thème « La Sorbonne, du théâtre universitaire aux études théâtrales ».
Gravitaient autour de l’exposition une journée d’étude rassemblant de prestigieux intervenants, une rencontre-débat entre étudiants, universitaires et acteurs de la vie et de la culture académiques, deux spectacles et enfin l’avant-première publication de l’ouvrage Genèses des études théâtrales en France (XIX-XXe siècles).
L’ensemble de ces manifestations, dont l’objet était de mettre en valeur le rôle que peut jouer le théâtre universitaire à la Sorbonne, s’est déroulé sur un lieu unique : le Centre culturel du Crous.

Exposition « La Sorbonne, du théâtre universitaire aux études théâtrales »

A travers la présentation d’une centaine de documents s’étendant de la Grande guerre à l’éclatement de l’Université de Paris (1915-1970), l’exposition se proposait de montrer comment l’Université de Paris s’est appuyée sur le théâtre universitaire pour élargir son rayonnement et pour institutionnaliser un nouveau champ disciplinaire, les études théâtrales.

Co-commissariat : Katia Calisti (directrice du service culturel du Crous de Paris), Stéphanie Méchine (responsable du service des archives du Rectorat de Paris) et Eve-Marie Rollinat-Levasseur (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 DILTEC EA 2288).

Retour en images

Journée d’étude et rencontre-débat

Une journée d’étude, intitulée « De l’amphithéâtre à la scène : le théâtre universitaire à la Sorbonne (1930-1970) », a rassemblé le 13 juin de nombreux spécialistes. Ils se sont interrogés sur le rôle du théâtre universitaire des années 1930 aux années 1970, période où l’éclat des troupes étudiantes a contribué au rayonnement de l’Université de Paris. Quel espace le théâtre universitaire a-t-il ouvert dans la création artistique ? A-t-il joué un rôle dans la transformation pédagogique et dans l’évolution des champs disciplinaires ? En quoi l’activité théâtrale a-t-elle participé à la formation des étudiants et des étudiantes ? Les échanges conduiront à dégager les spécificités et l’évolution du théâtre universitaire à la Sorbonne par un jeu de regards croisés sur l’histoire du théâtre universitaire en Europe et dans le monde.

Étudiants, universitaires et acteurs de la vie et de la culture académiques ont quant à eux pu débattre de l’avenir du théâtre universitaire lors de la rencontre organisée le 19 juin, à 17h.

Ces deux événements ont été organisés par : Stéphanie Méchine (responsable du service des archives du Rectorat de Paris) et Eve-Marie Rollinat-Levasseur (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 DILTEC EA 2288).

L’ouvrage Genèses des études théâtrales en France (XIX-XXe siècles)

Ce cycle s’est achevé avec le prélancement, vendredi 21 juin, de l’ouvrage collectif Genèses des études théâtrales en France (XIX-XXe siècles), publié aux Presses Universitaires de Rennes sous la direction de Catherine Brun, Jeanyves Guérin et Marie-Madeleine Mervant-Roux, tous membres de l’UMR THALIM (CNRS – Sorbonne Nouvelle-Paris 3 – ENS).

Ce livre s’inscrit dans le cadre du développement, dans les vingt dernières années, d’une réflexion aux enjeux cognitifs, épistémologiques et politiques sur les disciplines et leur histoire.
Il analyse le cas des études théâtrales, officiellement reconnues en France à la fin des années 1950, à l’université et au CNRS, qui ont mis du temps à revenir sur la façon dont elles s’étaient définies, intellectuellement et institutionnellement. Comme l’indique le pluriel Genèses, le processus a été long, pluri- et interdisciplinaire, sinueux et discontinu, souvent romanesque, engageant de très nombreux acteurs de la vie sociale : universitaires et chercheurs, praticiens du théâtre, étudiants de toutes sortes, responsables administratifs.