Le 21 janvier 2013, sous le Haut patronage de François Weil, Recteur de l’académie, Chancelier des universités de Paris, un concert a été organisé en Sorbonne pour célébrer le cinquantenaire du traité de l’Élysée. Le Grand Amphithéâtre a ainsi résonné au son des instruments des élèves du lycée Racine et du Latina-August-Hermann-Francke de Halle, qui ont enchanté le public avec leur interprétation de trois œuvres majeures tirées du répertoire allemand, français et tchèque.

Le Traité de l’Élysée

Le 22 janvier 1963, le Chancelier Konrad Adenauer et le Président Charles de Gaulle signent un traité qui marquera la fin de plusieurs siècles d’opposition et le début d’une amitié basée sur la coopération. Durant ce demi-siècle, l’accent sera notamment mit sur la culture et l’éducation. Du Traité de L’Élysée sont ainsi nés l’Office franco-allemand pour la Jeunesse, le Haut Conseil culturel franco-allemand, la chaîne de télévision culturelle ARTE, l’Université franco-allemande ou encore de nombreux lycées franco-allemands.

Un public conquis

« Willkommen in diesem Großen Amphitheater », « Bienvenue dans ce Grand Amphithéâtre » ;  François Weil a honoré ce cinquantenaire par une prise de  parole en allemand et en français, rappelant les liens tissés entre l’académie de Paris et le Sénat de Berlin en matière de coopération éducative, culturelle et linguistique. C’est à travers la musique que les élèves du lycée Racine et du Latina-August-Hermann-Francke de Halle ont, eux, célébré cette belle amitié.

Dans un grand Amphithéâtre empli de plus de 600 personnes, le concert a débuté, comme un symbole du commencement de l’amitié franco-allemande, avec Siegfried Idyll, œuvre composée par Richard Wagner pour la naissance de son fils. Accompagné d’un chœur, l’orchestre a ensuite repris le Cantique de Jean Racine du maître de la mélodie française, Gabriel Fauré. C’est enfin par la musique colorée et rythmée d’Antonin Dvořák et de son opus 60 de la Symphonie n°6 que s’est clôturé ce magnifique concert, témoin de l’héritage savant et culturel de l’Europe.

Le public ne s’y est pas trompé qui a acclamé les jeunes concertistes et les a plusieurs fois rappelés sous un tonnerre d’applaudissements et de vivats.