Remise des prix du Concours général 2013 en Sorbonne

concoursgeneral2012webLundi 8 juillet, c’est dans l’écrin du Grand Amphithéâtre en Sorbonne que s’est déroulée, sous la présidence conjointe de Vincent Peillon, Ministre de l’éducation nationale, et George Pau-Langevin, Ministre déléguée chargée de la réussite éducative, et en présence notamment de François Weil, Recteur de l’académie, Chancelier des universités de Paris, la cérémonie de remise des prix du Concours général 2013. Les 126 lauréats qui ont concouru dans les 48 disciplines que compte le concours ont reçu leur prix des mains de personnalités issus de la politique, de la fonction publique, de l’enseignement, de la science, de la culture, de l’entreprise…

Le Concours général : origine et évolutions

Le Concours général a été institué en 1744 par l’Université de Paris, à l’initiative de l’abbé Legendre, pour distinguer les meilleurs élèves. Les premiers prix furent décernés en 1747 en Sorbonne. À l’origine, le Concours général s’adressait uniquement aux garçons des lycées parisiens ; il s’est ouvert aux élèves de province et aux filles en 1924. Initialement limité au français, au latin, au grec, à l’histoire, aux mathématiques et à la physique, il s’ouvre en 1981 aux disciplines technologiques et en 1995 au baccalauréat professionnel.

Concrètement, il s’adresse aux élèves des classes de première et des classes de terminale des lycées d’enseignement publics et privés sous contrat. Les candidatures des élèves sont proposées par leurs professeurs au cours du premier trimestre de l’année scolaire et les épreuves ont lieu au cours du deuxième trimestre.

Le concours général distingue donc les meilleurs élèves des lycées d’enseignement général, technologique et professionnel et des centres de formation d’apprentis, dans le cadre d’épreuves plus exigeantes et plus longues que celles de l’examen du baccalauréat.

Le Concours général 2013

Pour l’édition 2013, ce ne sont ainsi pas moins de 16320 candidats qui ont fait montre de leurs talents sur des sujets tels que « Croissance économique, crises et sociétés du milieu du 19e siècle à nos jours » en histoire, « Environnement et croissance économique soutenable » en sciences économiques et sociales, la réalisation d’une « Assise nomade », conçue pour s’asseoir, se déplacer et travailler avec une tablette numérique pour la discipline artisanat et métiers d’art : option ébéniste…

Les 126 lauréats, élites de l’enseignement français, entrent donc le cercle prestigieux des détenteurs d’un prix du Concours général et rejoignent leurs illustres prédécesseurs parmi lesquels Turgot, Lavoisier, Victor Hugo, Baudelaire, Edmond de Goncourt, Louis Pasteur, Sadi Carnot, Henri Bergson, Jean Jaurès, Alain, Léon Blum, George Pompidou, Maurice Schumann, Julien Gracq, Jorge Semprún…

Comme l’a dit Maurice Druon de l’Académie française, Président de l’Association des lauréats du Concours général de 1967 à 1973, puis de 1983 à 1988, le Concours général est avant tout « Une preuve de valeur », « Le premier témoignage public d’une prédestination », ce que n’a pas manqué de rappeler Vincent Peillon dans son discours, louant « l’excellence » des lauréats ainsi que leur « état d’esprit de coopération et d’amitié » et déclarant : « Nous sommes honorés nous-mêmes d’avoir à vous honorer aujourd’hui et nous vous faisons confiance ».

L’académie de Paris est, pour cette édition 2013, une fois encore à l’honneur en arrivant à la première place des académies les plus récompensées au Concours général des lycées, avec 72 récompenses récoltées, sur un total de 342 distinctions en tout (130 prix, 120 accessits et 92 mentions, Concours général des lycées et des métiers confondus). Cette cérémonie fut aussi l’occasion de faire valoir la qualité de l’enseignement dans l’académie de Paris à travers les élèves concertistes du lycée Racine (Paris 8e), qui ont assuré le programme musical.

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