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Lisa Carayon, Myrna Saad, Guillaume Wilemme, Alexandre Afgoustidis, Hassan Chahdi, Élodie Olivier… Ces noms ne vous disent peut-être rien et pourtant ils sont l’avenir de la recherche francilienne. Eux et tous les autres lauréats des 62 prix de la Chancellerie 2017 récompensés en Sorbonne le 5 décembre dernier. Une cérémonie en l’honneur de l’esprit scientifique, de la liberté de pensée et de la persévérance dont ont fait preuve tous ces chercheurs.
Chaque année depuis 1987, la Chancellerie des universités de Paris remet à de jeunes docteurs de toutes nationalités, issus des 17 universités et de 6 grands établissements d’enseignement supérieur d’Île-de-France, des prix récompensant l’excellence de leur recherche, dans des champs disciplinaires aussi variés que le droit, la médecine, la pharmacie, les sciences économiques et la gestion, les lettres et les sciences.
La désignation des lauréats s’effectue en deux temps. Proposées par les conseils scientifiques des universités, les candidatures sont ensuite soumises à 30 jurys, spécialisés par discipline et par prix, chaque prix reposant sur un ou plusieurs legs faits, pour la plupart, à l’Université de Paris par de généreux donateurs. Une centaine d’enseignants chercheurs désignés par leur université ou par leur établissement ainsi que des membres de l’Institut de France ou des représentants des grands corps de l’État composent les jurys.
La devise de la Sorbonne : « hic et ubique terrarum » avec au premier plan les masses représentant chacune une discipline.
Les prix de la chancellerie des universités de Paris honorent donc, comme l’explique Gilles Pécout, recteur de la région académique Île-de-France, recteur de l’académie de Paris, chancelier des universités, « des chercheurs qui sont parvenus, dans leurs travaux respectifs, au terme d’une aventure intellectuelle ambitieuse de plusieurs années, à explorer de nouveaux chemins ou à éclairer d’un jour nouveau des pans entiers de la connaissance. »
Au-delà de leurs récipiendaires, ces prix viennent aussi récompenser des équipes de recherche, des laboratoires d’accueil, des professeurs directeurs de thèse, des universités et des grandes écoles, dont l’excellence et le prestige assurent le renom de notre enseignement supérieur à l’international. Ils sont ainsi, des mots même de Gilles Pécout, «la reconnaissance d’une excellence collective […] car la recherche ne pourrait exister sans l’échange, le dialogue entre pairs, la confrontation des réflexions et des expériences, qui seule fait progresser les sciences. ».
#PrixChancellerie @GillesPecout : « Le doctorat donne sens à notre corps universitaire et savant représenté par des chercheurs primés issus de 12 universités. » pic.twitter.com/ZvAJo5JUGQ
— SorbonneChancellerie (@SorbonneFr) 5 décembre 2017
Pour cette 30e édition, 48 prix solennels d’un montant unitaire de 10 000 €, 6 prix de thèse d’un montant unitaire de 2 000 € et 8 prix honorifiques en droit, économie et gestion ont ainsi été décernés. Et pour la quatrième année consécutive, 2 prix Pierre et Yvette Roudy, d’un montant de 1 000 € chacun, ont été remis à deux bacheliers ayant présenté l’option théâtre au baccalauréat.
Ces prix, fondés par Madame Yvette Roudy, rendent hommage au travail de son mari, Pierre Roudy, romancier, dramaturge, essayiste, agrégé d’anglais, directeur de l’École de théâtre de la rue Blanche (l’actuelle ENSATT, décentralisée à Lyon), inspecteur général de l’Éducation nationale et initiateur de la création de l’option théâtre au baccalauréat. Geneviève Dang, du lycée Fénelon, et Yannis Zerad, du lycée Jules Siegfried, sont les lauréats des prix Pierre et Yvette Roudy cette année. Geneviève Dang a présenté un extrait de Daral Shaga de Laurent Gaudé, une pièce pour laquelle elle « devenue une migrante. Ce fut une expérience unique, difficile et sensationnelle à la fois ». Yannis Zerad est quant à lui récompensé pour son travail sur la célèbre pièce de Tchekhov, La Mouette. Une aventure qui, comme il l’explique, lui a permis d’acquérir « une plus grande confiance et une meilleure estime » de lui. Bravo à eux !
De gauche à droite, Yannis Zerad, Gilles Pécout, Yvette Roudy et Geneviève Dang.
«Évolution séculaire des systèmes auto-gravitants sur les temps cosmiques. », «Physiopathologie et modulation de la réactivité microgile au sepsis.», «Investissement irréversible et concurrence imparfaite dynamique.», « La responsabilité civile sur les marchés financiers. », «Agrégats multicellulaires magnétiques : mécanique des tissus et biodégradation des nanomatériaux. », «Le mushaf dans les débuts de l’islam. Recherches sur sa construction et étude comparative de manuscrits coraniques anciens et de traités de qira’at, rasm et fawasil. »… voici quelques-unes des thèses récompensées par les prix de la Chancellerie.
#PrixChancellerie « Ma thèse a porté sur le développement d’une nouvelle méthode d’imagerie de fluorescence à résolution tri-dimensionnelle nanométrique. » « Cela permet de mieux comprendre des maladies comme les cancers et les maladies neurodégénératives. » pic.twitter.com/b2SI8rEga5
— SorbonneChancellerie (@SorbonneFr) 5 décembre 2017
Vous pouvez retrouver l’intégralité des sujets, un résumé du contenu des thèses et les noms des lauréats dans le livret numérisé ci-dessous.
Loin de couronner seulement la fin d’un cursus, ces #PrixChancellerie marquent le début d’un parcours prometteur !
Bravo encore aux 62 récipiendaires récompensés ce soir en @SorbonneFr !#RT pour les féliciter 👏😀! @sup_recherche pic.twitter.com/RrrBMijVPa
— SorbonneChancellerie (@SorbonneFr) 5 décembre 2017