Jeudi 25 octobre, le professeur Pierre Gros s’est vu remettre devant une assemblée nombreuse, dans le Grand Salon en Sorbonne, son épée d’académicien, symbole de dignité indissociable de l’habit vert.

Élu à l’Académie des inscriptions et belles-lettres le 27 janvier 2012, au fauteuil de Jacqueline de Romilly, le professeur Pierre Gros est historien de l’antiquité romaine, archéologue et latiniste spécialisé dans l’étude de la civilisation et de l’archéologie romaines, de l’architecture antique et notamment de l’urbanisme et de la structure de la ville romaine.

La cérémonie de remise de son épée d’académicien s’est tenue en Sorbonne. Après l’allocution d’accueil prononcée par François Weil, recteur de l’académie, chancelier des universités de Paris, Jean-Pierre Guilhembet, ancien élève de M. Gros aujourd’hui professeur à l’université Paris Diderot, Renaud Robert, professeur à l’université Bordeaux III et directeur de l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique du CNRS, Catherine Virlouvet, directrice de l’École Française de Rome et Filippo Coarelli, professeur émérite à l’université de Pérouse se sont succédés au pupitre pour rappeler la richesse de la carrière de Pierre Gros et les souvenirs de leurs fructueuses collaborations. C’est enfin Jean-Louis Ferrary, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, président du comité d’honneur et président de cérémonie qui a remis à Pierre Gros l’épée, insigne de son statut.

L’épée de l’académicien Pierre Gros

Il s’agit d’une épée d’officier du Premier Empire. La garde est en laiton, métal que l’on retrouve en filigrane sur la fusée en cuir, le pommeau est au profil d’Athéna et le clavier représente Héraclès poursuivant le lion de Némée, scène symbolique pour Pierre Gros qui y voit le rappel de tous les travaux qu’il lui reste à accomplir en tant qu’académicien. La lame enfin est signée JSB (Johann Schinelbausch, vers 1802) et gravée d’attributs militaires et de motifs floraux.

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