Prix Seligmann 2013

Prix Seligmann_2014_Délibération 013La Chancellerie des universités de Paris décerne chaque année depuis 2003 le prix Seligmann contre le racisme, l’injustice et l’intolérance. D’un montant de 12 000 euros, ce prix « a pour vocation de récompenser annuellement une création écrite, d’expression française, apportant une pierre solide à la lutte contre le racisme ». Pour cette 10e édition, la première depuis le décès le 27 février 2013 de Françoise Seligmann, fondatrice du prix, le jury a récompensé à l’unanimité Hugues Lagrange pour « En terre étrangère, Vies d’immigrés du Sahel en Île-de-France », publié en 2013 aux éditions du Seuil.

 

 

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Basé sur les récits de vie de familles d’immigrés du Sahel installées en France dans les années 1970-1980, l’ouvrage présente l’enfermement des femmes, séparées par les langues, étroitement contrôlées par leur voisinage ainsi que la solitude des hommes qui se tournent de plus en plus vers l’Afrique. Cette étude sociologique présente les difficultés concrètes liées à la transplantation sur un sol étranger et à la ségrégation, mises en perspective par la confrontation entre mœurs du Sud et du Nord.

Le jury, réuni en Sorbonne sous la présidence de François Weil, Recteur de l’académie, Chancelier des universités de Paris, en présence notamment de Madame Yvette Roudy, ancien ministre, a été particulièrement sensible à la description des difficultés rencontrées par les populations déracinées du Sahel. Il a estimé que les thèmes abordés dans l’œuvre de Monsieur Lagrange correspondaient parfaitement à l’esprit du Prix Seligmann contre le racisme.

Les membres du jury ont également été particulièrement touchés par l’ouvrage de Madame Leïla Sebbar intitulé « Une enfance juive en Méditerranée », publié aux éditions Bleu Autour.

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