Concert exceptionnel en Sorbonne : Anne Queffélec joue avec l’OCUP

Concert_OCUP_Anne_Queffelec

Mercredi 22 janvier, la Sorbonne a accueilli une soirée musicale d’exception : le Crous et l’Orchestre et Chœur des Universités de Paris avaient invité la célèbre pianiste Anne Queffélec pour un programme exigeant autour de Beethoven puis de Tchaïkovski. La soliste de renommée internationale et les musiciens de l’OCUP, sous la direction de Carlos Dourthé, ont ce soir-là conquis le public d’un Grand Amphithéâtre comble pour l’occasion.

L’Orchestre et Chœur des Universités de Paris a pour vocation de favoriser la pratique musicale instrumentale et vocale des étudiants de l’enseignement supérieur et de leur permettre de se produire lors de concerts dans les universités parisiennes et européennes, et dans des lieux prestigieux tels la chapelle Saint-Louis des Invalides, la philharmonie de Berlin, le théâtre des Champs-Élysées en mars 2013 ou encore… la Sorbonne! Reconnue d’intérêt général en 2001, l’association est ouverte à tous les étudiants des universités et des établissements d’enseignement supérieur de Paris et d’Île de France. Elle permet, outre la pratique musicale, des rencontres pluridisciplinaires entre étudiants venus d’horizons différents et s’attache aussi à favoriser les échanges avec les universités européennes et avec des étudiants profitant du programme européen Erasmus. Ainsi, depuis sa création en 1993, ce sont au total plus de 4 000 étudiants qui, au fil des ans, se sont retrouvés pour pratiquer la musique, parfois en compagnie de très grands noms tels qu’Anne Queffélec.

Considérée comme l’une des plus grandes pianistes de sa génération, nommée « Meilleure interprète de l’année » aux Victoires de la Musique 1990, Anne Queffélec a en effet joué avec les plus grandes formations orchestrales, sous la direction de chefs prestigieux – Boulez, Gardiner, Belohlavek, Casadesus, Zecchi, Foster…  – et est l’auteure d’une discographie riche et éclectique.

Jouer avec une artiste de cette envergure est une chance que les musiciens de l’OCUP n’ont pas laissé passer : aux bruissements d’un public venu très nombreux a succédé un silence religieux lors de l’interprétation du Concerto pour piano n° 4 en sol majeur de Beethoven, un morceau « résolument neuf » qui « culmine dans l’admirable méditation poétique du deuxième mouvement » comme l’a présenté Gilles Cantagrel, puis une fois les dernières notes envolées, un tonnerre de vivats devant la maestria du jeu.

La soirée s’est poursuivie et achevée avec la Symphonie n° 5 en mi mineur de Tchaïkovski, devant un public ravi qu’Anne Queffélec est revenue saluer avec l’ensemble des instrumentistes de l’OCUP.

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