Mario Vargas Llosa rentre dans La Pléiade – soirée spéciale en Sorbonne

Mario Vargas Llosa, en pleine lecture.

Mario Vargas Llosa, en pleine lecture.

Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010, docteur Honoris Causa de l’université Sorbonne Nouvelle, est entré cette année dans la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade », aux Éditions Gallimard. L’écrivain péruvien rejoint ainsi les rangs des 16 seuls autres écrivains à avoir connu de leur vivant cette consécration, au sein d’une collection qui rassemble près de 600 titres, de 200 auteurs différents. À cette occasion, une soirée lecture s’est tenue dans l’amphithéâtre Louis Liard en Sorbonne, le 5 avril 2016.

L’amphithéâtre Liard était comble ce soir-là, et de nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles Carle Bonafous-Murat, président de l’université Sorbonne Nouvelle, Antoine Gallimard, président des Éditions Gallimard…

L’amphithéâtre Liard était comble ce soir-là, et de nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles Carle Bonafous-Murat, président de l’université Sorbonne Nouvelle, Antoine Gallimard, président des Éditions Gallimard…

Florence Delay, de l’Académie française, et Bruno Raffaelli, de la Comédie-Française, ont lu à 2 voix, avec passion, trois extraits tirés de trois des huit romans rassemblés dans l’anthologie de la Pléiade. Le premier passage était tiré de « La Maison Verte » –  « La Casa Verde » – l’une des premières œuvres de Mario Vargas Llosa (1965), prix Rómulo Gallegos, prix espagnol de la critique. Les deux lecteurs ont ensuite enchaîné avec un extrait de « La Tante Julia et le Scribouillard » –  « La tía Julia y el escribidor », 1977 –, roman autobiographique récompensé en France du Prix du Meilleur livre étranger de 1980. Bruno Raffaelli et Florence Delay ont achevé leur lecture avec « Le Paradis – un peu plus loin » – « El paraíso en la otra esquina » –, roman paru en 2003 racontant en parallèle l’histoire de Flora Tristan, militante féministe et socialiste franco-péruvienne, et du peintre Paul Gauguin, son petit-fils, né 100 ans plus tard quasiment jour pour jour.

Florence Delay, membre de l’Académie française.

Florence Delay, membre de l’Académie française.

Bruno Raffaelli, sociétaire de la Comédie-Française.

Bruno Raffaelli, sociétaire de la Comédie-Française.

Point d’orgue de la soirée, Mario Vargas Llosa lui-même a lu, en espagnol, accompagné de l’actrice Joaquina Belaunde, un autre passage de « Le paradis – un peu plus loin », peut-être son roman le plus francophile.

Mario Vargas Llosa et Joaquina Belaunde, applaudis par le public, conquis.

Mario Vargas Llosa et Joaquina Belaunde, applaudis par le public, conquis.

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