La Maison Heinrich Heine fête ses 60 ans !

Façade de la Fondation de l'Allemagne, Maison Heinrich Heine à la CIUP

« Brücken bauen – Jeter des ponts », telle est la mission de la Fondation de l’Allemagne – Maison Heinrich Heine de la Cité internationale universitaire de Paris (14e), depuis sa création, en 1956. Tel est donc le thème qui a été choisi pour célébrer ses 60 années d’existence, lors de cinq jours de festivités culturelles, du 23 au 27 novembre 2016.

Pour fêter dignement cet anniversaire, les équipes de la Maison, sous la direction de Christiane Deussen, ont élaboré un riche programme : conférences et débats avec des universitaires réputés ou des figures de la vie politique ou médiatique tels qu’Alfred Grosser, professeur émérite de Sciences Po Paris, Daniel Vernet, ancien journaliste du Monde, Joachim Bitterlich, ancien diplomate et ambassadeur; projections de films ; vernissage de l’exposition 10 façons d’oublier du poète Uta Ackermann et du photographe Eric Pawlitzky ; concerts, etc.

L’Ensemble Vertebrae, avec Olivia Abreu à la flûte et Anna Paolina Hasslacher au piano

L’Ensemble Vertebrae, avec Olivia Abreu à la flûte et Anna Paolina Hasslacher au piano, a interprété jeudi 24 novembre la pièce Focus de Juan Pablo Muñoz.

De nombreuses personnalités sont par ailleurs venues témoigner de l’importance de la Maison Heinrich Heine, parmi lesquelles Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, S.E.M. Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur d’Allemagne en France, Gilles Pécout, Recteur de la région académique Île-de-France, Recteur de Paris, Chancelier des universités, Marcel Pochard, Président de la CiuP, ou encore Ulrich Grothus, Secrétaire général adjoint du DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst).

Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur d'Allemagne en France, Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international et Gilles Pécout, Recteur de la région académique Île-de-France, Recteur de Paris, Chancelier des universités.

De hautes personnalités ont participé aux festivités. De gauche à droite : Nikolaus Meyer-Landrut, Ambassadeur d’Allemagne en France, Jean-Marc Ayrault, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international et Gilles Pécout, Recteur de la région académique Île-de-France, Recteur de Paris, Chancelier des universités.

Autre symbole de l’attachement que suscite la Maison Heinriche Heine, plus de 200 anciens résidents de quasiment toutes les années universitaires depuis 1956 et d’autant de nationalités, ou presque, ont accepté de faire le voyage pour prendre part à l’événement et échanger avec les occupants actuels du lieu. Bref, un programme à l’image de ce qu’incarne la Maison Heinrich Heine, dans le sillage des valeurs humanistes de la CiuP : un lieu d’échange et de culture, d’ouverture et de paix.

La Maison Heinrich Heine : 60 ans de dialogue culturel et intellectuel

Comme l’a rappelé Jean-Marc Ayrault dans son discours du jeudi 24 novembre, la Maison Heinrich Heine – qui fut ainsi rebaptisée en 1967 du nom du fameux poète et écrivain allemand du 19e siècle, dont l’œuvre illustre la richesse des échanges intellectuels entre la France et l’Allemagne – a été, dans le contexte tendu de l’après-guerre et avant même les Traités de Rome de 1957, la première représentation officielle de l’Allemagne en France. Elle est depuis lors un exemple de dialogue culturel et intellectuel ainsi qu’un symbole de la coopération franco-allemande, et au-delà, internationale. En effet, cette résidence, réalisée par l’architecte Johannes KRAHN, accueille bien sûr des étudiants et chercheurs allemands, mais aussi de toutes les nationalités présentes à la Cité internationale universitaire de Paris. Elle est même l’une de celles qui possède le plus haut taux de brassage – plus de 40% de ses résidents ne sont pas allemands. La Maison s’inscrit ainsi parfaitement dans la logique humaniste et pacifiste qui a présidé à la création de la CiuP et qu’un de ses anciens directeurs, André François-Poncet, a ainsi résumée : faire de la Cité « l’ONU de la jeunesse ». Gageons qu’elle continuera encore longtemps à jeter des ponts entre les cultures.

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